Haut le pied
Autrefois, s'en aller haut le pied, c'était partir en courant.
D'ailleurs, "prendre ses jambes à son cou" c'est lever très haut le pied au point qu'il ne touche plus terre. Mais tant que l'Homme (hors moines tibétains - Lien externe) ne maîtrise pas la lévitation, il serait intéressant de savoir ce qui repose alors au sol pour permettre la propulsion, mais c'est une autre histoire...
/>
Le Dictionnaire de l'Académie de 1762 indique qu'un haut le pied est quelqu'un susceptible de disparaître d'un seul coup (probablement parce qu'il court très vite, un peu à la manière du Bip-Bip lorsque le Vil Coyote cherche encore une fois à lui faire la peau - Lien externe).
A la même époque, lorsqu'on ramenait à l'écurie un cheval sans le monter ou l'atteler (il pouvait donc se permettre d'avoir le pied léger), on le renvoyait haut le pied.
Cet équidé nous ramène d'ailleurs au temps des mines, quand des chevaux tiraient en peinant les wagons plein de minerai. Lorsqu'ils revenaient à vide, ils le faisaient haut le pied, n'ayant plus d'effort à faire.
C'est de l'image de ces attelages de wagons que, dans le vocabulaire ferroviaire, un train qui circulait sans voyageurs, les wagons vides, était, au XIXe siècle, appelé un train haut le pied, et qu'une locomotive qui roule seule (donc avec facilité, sans avoir besoin de donner beaucoup de puissance) s'appelle toujours une locomotive haut le pied.
Avez-vous trouvé cette origine intéressante ?
Notice: Use of undefined constant bas - assumed 'bas' in
/public_html/originedeschoses/hasard.php on line
114